Selon M.Bouteflika, élu en 1999 et réélu en 2004, son troisième mandat présidentiel lui permettrait de "continuer à promouvoir sa politique de réconciliation nationale".
Cette politique est engagée depuis 2000 grâce à deux référendums qui ont permis à des milliers d'islamistes d'abandonner le maquis et la lutte armée.
La révision de la Constitution de novembre dernier autorise un nombre infini de mandats présidentiels successifs. Auparavant, la Loi fondamentale ne permettait que deux mandats présidentiels d'affilée.
M.Bouteflika se présentera comme "candidat indépendant".
Selon la loi électorale algérienne, pour pouvoir se porter candidat, on doit remplir les formalités suivantes: obtenir la signature d'au moins 600 élus dans 25 wilayas (départements) sur les 48 que compte le pays, ou celles de 75.000 électeurs votant dans ces 25 provinces.
