"Nous avons déjà des relations, et il ne faut pas lier l'existence de la base au développement des rapports bilatéraux", a déclaré le ministre interrogé par des députés lors d'une réunion du comité parlementaire pour la défense.
Le chef de la diplomatie kirghize s'est dit convaincu que la décision de résilier l'accord "serait sans effet" sur le sort des autres projets menés conjointement par le Kirghizstan et les Etats-Unis.
Le 3 février dernier, le président kirghiz Kourmanbek Bakiev, en visite à Moscou, a annoncé la décision du gouvernement de fixer une date butoir à la présence de la base américaine qui abrite 1.200 soldats ainsi que des avions de transport militaire américains dans le cadre de l'opération Liberté immuable en Afghanistan.
Le gouvernement a par la suite annoncé avoir soumis à l'examen du parlement un projet d'arrêté prévoyant la résiliation de l'accord, qui a été approuvé lundi par le comité parlementaire pour la défense.
Les membres du comité ont demandé au gouvernement la liste des incidents impliquant des militaires de la base survenus sur le territoire kirghiz depuis 2001. Le gouvernement devra présenter cette information lors de la séance plénière du parlement, qui se penchera sur le sort de la base aérienne. La date de cette séance n'est pas encore établie.