"Je considère que Varsovie insistera toujours sur l'implantation du bouclier antimissile en Pologne. C'est un élément important de la défense européenne et une mesure de prévention", a indiqué M.Tusk.
Les États-Unis envisagent de déployer un radar en République tchèque et dix missiles intercepteurs en Pologne. Le premier de ces missiles devrait être opérationnel en 2011, les autres d'ici 2013. Selon Washington, le système a pour mission de contrer la menace balistique émanant d'Iran. La Russie est hostile à ce projet et qualifie cette démarche d'atteinte à sa sécurité nationale.
Réunis à Bruxelles début décembre 2008, les ministres des Affaires étrangères de l'Alliance de l'Atlantique Nord (OTAN) se sont dits prêts à étudier la compatibilité des boucliers antimissiles américain, otanien et russe et d'intensifier la coopération avec la Russie dans la défense antimissile. Dans le même temps, ils ont salué le projet américain de déployer des éléments de l'ABM en Europe orientale pour faire face à la menace balistique.