"La proposition russe sur l'utilisation conjointe d'un radar me paraît stratégiquement intéressante et mérite d'être mieux étudiée", a-t-il indiqué.
Selon l'ancien secrétaire d'Etat, la mise en oeuvre du programme ABM doit associer tous les alliés des Etats-Unis.
Partisan du désarmement nucléaire intégral, M.Kissinger a prôné une réduction ultérieure des arsenaux nucléaires russe et américain.
Il a rappelé que le traité START 1 venait à échéance à la fin 2009 et qu'il ne restait que 11 mois pour négocier un nouvel accord. Néanmoins, il est selon lui encore possible de réduire le nombre d'ogives nucléaires de la Russie et des Etats-Unis de 2.000 actuellement à 1.700.
"Nous réaffirmons notre objectif: un monde sans arme nucléaire", a souligné M.Kissinger.
Selon les informations parues dans les médias américains, l'administration Obama se propose de reprendre le dialogue avec Moscou et souhaiterait une réduction des potentiels nucléaires offensifs de 80% de part et d'autre.
Barack Obama semble prêt à négocier avec les Russes sur la réduction massive du nombre d'ogives, a dit l'ancien chef de la diplomatie américaine, mais le président US a plus d'une fois signalé que la réduction des arsenaux nucléaire ne pouvait être unilatérale.