"Il faut faire en sorte que l'architecture de la sécurité européenne se développe et intègre la Russie également", a indiqué le ministre.
Selon lui, des projets concrets sont nécessaires à cet égard, les principes de la coopération devant être la transparence dans les rapports et la coordination des actions.
Les travaux de la conférence de Munich qui réunit près de 350 délégués dureront jusqu'au dimanche 8 février. La chancelière fédérale allemande Angela Merkel, le président français Nicolas Sarkozy, le premier ministre polonais Donald Tusk, le vice-président américains Joe Biden et d'autres personnalités ont déjà confirmé leur participation. La Russie sera représentée par le vice-premier ministre Sergueï Ivanov.
La non-prolifération et le contrôle des armements, ainsi que l'avenir de l'arme nucléaire sont les thèmes clefs des discussions de vendredi.
Avec l'arrivée au pouvoir de Barack Obama, la nouvelle administration américaine pourrait voir ce problème d'un oeil nouveau, a estimé le ministre allemand des Affaires étrangères.
Cette semaine, le Times britannique a annoncé que l'administration Obama envisageait de proposer à Moscou de réduire de 80% les potentiels nucléaires des deux pays, à 1.000 ogives pour chaque partie.