41% des sondés ne sont pas satisfaits du travail du gouvernement, celui-ci "ne parvenant pas à endiguer la hausse des prix et la chute des revenus de la population", alors qu'en février 2008, cet indice était de 57%. Un peu plus d'un quart des Russes (28%) réprouvent "l'incapacité du gouvernement de venir à bout des problèmes économiques dans le pays" et de donner du travail aux gens (27%). 26% des personnes interrogées reprochent au gouvernement "son manque d'attention à la protection sociale de la population". Cet indice a diminué de 12% par rapport à l'année dernière (38%).
18% des sondés déclarent que le gouvernement est "corrompu et agit avant tout dans ses propres intérêts" et à peu près autant lui reprochent "l'absence de programme d'action réfléchi". Ces critiques sont aujourd'hui émises plus souvent par rapport à la même période de l'année dernière, quand elles étaient formulées plus fréquemment de 3% et 8% respectivement.
9% des sondés se plaignent du "faible professionnalisme" du gouvernement, et 6% estiment que "sa lutte contre la criminalité n'est pas suffisamment efficace". Un nombre moins important de Russes reprochent au gouvernement "de faire le jeu du capital étranger" (5%), ainsi que "son incapacité de garantir la sécurité des citoyens et de combattre les terroristes" (5%), de régler les problèmes dans le Caucase du Nord, de venir à bout des migrations clandestines et d'endiguer la montée des tensions interethniques dans le pays (4%).
Un Russe sur dix (10%) n'a rien à reprocher au gouvernement. 5% des sondés sont sans réponse.
Le Levada Center a réalisé ce sondage représentatif du 23 au 27 janvier derniers dans 128 municipalités de 46 régions russes. La marge d'erreur statistique ne dépasse pas 3%.