L'idée de la convocation d'une telle conférence dans la capitale russe a également été soutenue par le président soudanais Omar el-Béchir qui a indiqué, lors de la rencontre avec M.Marguelov que "le Darfour n'était pas un problème uniquement soudanais, mais universel, et qu'il devait, par conséquent, être réglé par l'ensemble de la communauté internationale".
Selon le président de l'Assemblée nationale (parlement) du Soudan, l'organisation d'une telle conférence doit associer non seulement le Soudan, la Russie et l'Organisation des Nations Unies, mais aussi l'Union européenne (UE) et les pays africains, limitrophes du Soudan.
M. Marguelov, chef du Comité pour les Affaires internationales du Conseil de la Fédération (Chambre haute du parlement russe), a estimé, pour sa part, que la Russie, en tant que membre du Conseil de sécurité de l'ONU, doit non seulement examiner le "dossier soudanais", mais adopter également une position ferme.
La guerre civile ensanglante la province soudanaise du Darfour depuis février 2003, opposant les forces gouvernementales à de multiples groupes séparatistes. Selon l'ONU, le conflit a déjà fait jusqu'à 300.000 morts et obligé 2,7 millions de personnes à quitter leurs foyers, alors que Khartoum fait état de quelque 10.000 morts.
