G20-crise: pas de position unique sur le protectionnisme (Finances russes)

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Certains pays du G20 proposent d'atténuer leurs engagements relatifs à l'abandon du protectionnisme et un débat se poursuit à ce sujet, a annoncé jeudi Andreï Bokarev, adjoint au responsable de secteur au ministère russe des Finances.
MOSCOU, 28 janvier - RIA Novosti. Certains pays du G20 proposent d'atténuer leurs engagements relatifs à l'abandon du protectionnisme et un débat se poursuit à ce sujet, a annoncé jeudi Andreï Bokarev, adjoint au responsable de secteur au ministère russe des Finances.

Le G20 a été institué lors d'un sommet à Washington en automne 2008.

"Un débat se poursuit pour établir à quel point les engagements pris à Washington sont exécutables pour tous les pays, en période de crise. Certains pays, en référence à la crise, veulent dire qu'ils ne sont plus en mesure de remplir leurs engagements", a expliqué le responsable en charge des relations financières internationales.

M. Bokarev a préféré ne pas citer ces pays, rappelant que d'autres membres du G20 préconisent l'exécution ferme de leurs engagements antiprotectionnistes.

Selon le représentant des Finances russes, certains pays prennent des mesures en vue d'appuyer leurs économies et producteurs. "Au sein du G20, la Russie ne fait pas mauvaise figure", a-t-il indiqué.

Ces derniers mois, Moscou, cherchant à minimiser les conséquences de la crise mondiale, a relevé les taxes à l'importation pour les voitures, réduit des quotas pour la viande et décrété des taxes en fait prohibitives frappant la viande de porc et le poulet importés au-dessus des quotas autorisés.

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