"Car, le 31 décembre, les accords étaient déjà prêts à la signature, et toute cette sale histoire aurait pu être évitée", a expliqué le numéro 2 du holding gazier russe dans un entretien accordé à la chaîne de télévision Rossia.
Mais le 31 décembre 2008, les négociations Gazprom-Naftogaz, sur le remboursement de la dette gazière ukrainienne et la coopération pour 2009, n'ont pas abouti, malgré les propositions de préférences faites par Gazprom. Le chef de Naftogaz, Oleg Doubina, a été rappelé à Kiev par le président ukrainien.
Début janvier, l'Ukraine a fermé le transit de gaz russe vers l'Europe.
Le conflit gazier a pu être réglé le 19 janvier seulement où, en présence des premiers ministres des deux pays, les deux sociétés ont signé à Moscou des contrats de dix ans sur les livraisons et le transit de gaz.
Les ententes gazières avec la Russie obtenues par la première ministre Ioulia Timochenko sont sévèrement critiquées par le président ukrainien Viktor Iouchtchenko et son entourage.
"Tout ce qu'on voit et entend maintenant nous montre la cause première de ce conflit", a poursuivi le responsable de Gazprom.
"Maintenant, on cherche de nouveau à mettre en cause, sans raison, de manière absolument effrontée et cynique, ces accords, et à accuser de tous les maux ceux qui se sont chargés de la responsabilité de trouver la solution qui nous a finalement permis de reprendre les livraisons de gaz à l'Europe", a ajouté M.Medvedev.
