"Ni le peuple russe, ni encore moins les Ossètes ne sont nos ennemis", a-t-il dit.
M.Saakachvili a attribué toute la responsabilité pour les événements d'août dernier au premier ministre russe Vladimir Poutine.
"Après le shah Abbas Ier le Grand (shah d'Iran tristement célèbre pour avoir écrasé dans le sang l'insurrection populaire en Géorgie), la Géorgie n'a pas eu d'ennemi aussi zélé", a affirmé le président géorgien.
M.Saakachvili a insisté sur la nécessité de rétablir l'intégrité territoriale de la Géorgie, en rappelant que personne, sauf "le président fou du Nicaragua", n'avait imité l'exemple de Moscou et n'avait reconnu l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie.
Le président géorgien préconise le renforcement de l'économie du pays, son intégration ultérieure dans l'Europe et son rapprochement avec l'Alliance de l'Atlantique Nord.