Haut-Karabakh: règlement impossible sans la participation de Stepanakert (diplomatie arménienne)

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EREVAN, 21 janvier - RIA Novosti. Le règlement du conflit du Haut-Karabakh est inconcevable sans la participation de Stepanakert (capitale du Haut-Karabakh, ndlr), a déclaré mercredi devant les journalistes à Erevan le ministre arménien des Affaires étrangères Edward Nalbadian, rapporte le correspondant de RIA Novosti sur place.

"Il est difficile d'imaginer la résolution du conflit du Haut-Karabakh sans la participation du Haut-Karabakh lui-même au processus de paix et aux négociations en vue d'élaborer un accord quelconque. Nous estimons que la participation du Haut-Karabakh au processus de paix est très importante, et que non seulement l'Arménie doit le comprendre", a indiqué le chef de la diplomatie arménienne.

M.Nalbadian a avoué accueillir avec prudence des déclarations sur les dates de la signature d'un accord-cadre sur les principes de base du règlement du problème du Haut-Karabakh.

"Je serais prudent face à ce genre de déclarations et m'abstiendrais de pronostics quant aux délais de la signature (d'un tel document) - le printemps, l'été ou l'automne. De telles déclarations ne manquaient pas par le passé, mais restaient, en règle générale, lettre morte", a dit M.Nalbadian, en soulignant qu'il ne serait pas correct de fixer des délais quelconques dans un processus de négociations aussi compliqué.

Le Haut-Karabakh, peuplé majoritairement d'Arméniens, a proclamé son indépendance vis-à-vis de la RSS d'Azerbaïdjan en 1988. Après sa création en 1991, la République du Haut-Karabakh a été le théâtre d'hostilités à l'issue desquelles Bakou a perdu le contrôle de la région, ainsi que de sept autres districts limitrophes. Les hostilités ont cessé dans la zone du conflit le 12 mai 1994 après la signature à Bichkek, au Kirghizstan, d'un cessez-le-feu toujours en vigueur.

Depuis 1992, des négociations sur le règlement du conflit se poursuivent dans le cadre du Groupe de Minsk de l'OSCE dont les coprésidents sont la Russie, les États-Unis et la France.

L'Azerbaïdjan insiste sur la préservation de son intégrité territoriale, alors que l'Arménie défend les intérêts de la république autoproclamée du Haut-Karabakh qui n'est pas partie aux négociations.

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