Rome soutient l'adhésion macédonienne à l'UE et à l'OTAN (président italien)

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ROME, 21 janvier - RIA Novosti. L'Italie contribuera au rapprochement et à l'adhésion ultérieure de l'Ancienne République yougoslave de Macédoine (ARYM) à l'Union européenne, et appuie sa demande d'adhésion à l'OTAN, a déclaré le président italien Giorgio Napolitano, qui recevait mercredi à Rome son homologue macédonien Branko Crvenkovski.

L'adhésion de la Macédoine à l'UE et à l'Alliance est bloquée par la Grèce. Athènes déclare qu'elle frappera de veto l'adhésion de Skopje tant que le problème du nom de la Macédoine n'aura pas été réglé. Plus de la moitié de la province historique de Macédoine appartient à la Grèce, et Athènes redoute d'éventuelles prétentions territoriales.

Pour cette raison, lors du sommet de l'OTAN tenu à Bucarest en avril 2008, les chefs d'Etat et de gouvernement des 26 pays membres de l'Alliance avaient décidé de reporter le lancement des pourparlers d'adhésions avec l'ARYM.

Les négociations entre Athènes et Skopje sur le nom du pays se poursuivent depuis 17 ans sous l'égide de l'ONU mais n'ont abouti à aucun résultat.

M.Napolitano a indiqué que l'Italie jugeait importante l'adhésion à l'UE de toutes les républiques de l'ex-Yougoslavie, ce qui contribuerait à renforcer la paix et la stabilité dans les Balkans, rapporte le service de presse de la présidence italienne.

En outre, le président italien a évoqué la coïncidence des positions de Rome et de Skopje sur l'indépendance du Kosovo, reconnue par les deux pays. Il a espéré que l'Italie et la Macédoine contribueraient à la "normalisation des relations entre le Kosovo et la Serbie à condition que tous les droits de la minorité serbe du Kosovo soient respectés".

Epaulés par les Etats-Unis et les principaux pays de l'UE, les leaders kosovars albanais ont unilatéralement proclamé le 17 février 2008 l'indépendance du Kosovo face à la Serbie. La Serbie et la Russie refusent de reconnaître le Kosovo en tant qu'Etat indépendant, soulignant que la démarche unilatérale de Pristina constitue une violation grossière des normes du droit international. A ce jour, l'indépendance du Kosovo est reconnue par plus d'une cinquantaine de pays, dont quatre anciennes républiques yougoslaves - la Croatie, la Slovénie, la Macédoine et le Monténégro.

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