Vous êtes à l’écoute de la Voix de la Russie. Gazprom a repris mardi 20 janvier à 10.00 (heure de Moscou) (7.00 GMT) les livraisons de gaz à l’Europe par les pipe-lines sur le territoire ukrainien. L’AFP a rendu publique cette information en se référant à l’attaché de presse de Gazprom Serguei Koupianov…
Les livraisons de gaz russe à l’Europe du Centre et de l’Ouest ont été reprises le 20 janvier à la frontière russo-ukrainienne à l’issue des pourparlers intenses et difficiles entre les deux pays. Les habitants d’une dizaine de pays au moins peuvent pousser maintenant un soupir de soulagement : il fera chaud chez eux et les entreprises industrielles arrêtées suite au déficit de gaz seront remises en marche. Les autres pays de l’UE consommateurs de gaz russe pourront se rassurer. Peut-on être sûr que le deuxième conflit gazier initié ces dernières années par les autorités ukrainiennes ne se répètera pas ? Après Moscou et Kiev, c’est à Bruxelles de répondre à cette question, écrit notre observateur Alexei Grigoriev. Le problème des livraisons fiables de gaz russe à l’UE provient des motifs politiques plutôt qu’économiques. Si Bruxelles n’avait pas abandonné le fardeau du règlement de la crise sur Moscou et Kiev, la crise surgie en janvier entre la Russie et l’Ukraine aurait pu avoir des conséquences moins sérieuses pour les consommateurs européens de gaz russe. Bruxelles aurait pu, semble-t-il, mettre les accents plus correctement en exigeant des deux pays le règlement du conflit. Or, il ne l’a pas fait. Le président français Nicolas Sarkozy a mentionné le différend gazier russo-ukrainien dans son allocution prononcée le 16 janvier devant les membres du corps diplomatique à Paris. L’extrait de son allocution est emprunté du site officiel de l’Elysée.
Fait révélateur : le président français constate que l’Europe a besoin de livraisons de gaz russe, écrit notre observateur. Il en a été ainsi par le passé et il en sera de même à l’avenir. La Russie détient près de la moitié des réserves mondiales de gaz et est à même de satisfaire ses besoins et d’approvisionner en combustible l’ensemble de l’Europe pendant des siècles. En ce qui concerne l’Europe, il est peu probable qu’elle parvienne à se passer de livraisons de gaz en provenance de Russie. Bruxelles est en quête de sources renouvelables de gaz en contournant la Russie. Cette position est étrange, et c’est le moins que l’on puisse dire. La Russie, n’arrange-t-elle pas l’Europe à cet égard ? Les leaders russes se montrent invariablement disposés à promouvoir une coopération énergétique à long terme avec l’Europe. Or, ils comprennent qu’il faut prendre en considération les intérêts de la Russie, pays fournisseur. Nicolas Sarkozy l’a reconnu ayant indiqué que la Russie devait respecter ses clients et ceux-ci devaient respecter ses intérêts. Un partenariat égal en droits et mutuellement avantageux dans n’importe quel domaine est inconcevable si les parties n’observent pas cette condition. Cela concerne tout particulièrement le partenariat stratégique. L’irrespect de ce principe provoque la méfiance, la partialité dans les rapports entre les parties. C’est ce qui s’est manifesté à nouveau dans le contexte du récent conflit en Europe. Le ministre français de la défense Hervé Morin a dit, en particulier, ces derniers jours en commentant les principes du partenariat entre l’UE et la Russie dans l’émission politique conjointe de RFI et de la chaîne de télévision TV5 : « Il suffit d’examiner l’entourage géographique de la Russie pour comprendre que ce pays est intéressé pour des raisons politiques, diplomatiques et économiques à engager un partenariat stratégique fondé sur la confiance avec l’Europe, notamment avec l’UE », a dit le ministre. « Il est impossible de construire un continent de paix et de sécurité en méprisant l’opinion de la Russie », a ajouté M. Morin. Il l’a dit concernant le partenariat entre l’OTAN et la Russie. Cependant, cela est entièrement vrai en ce qui concerne la coopération énergétique entre l’UE et la Russie.
C’était un volet de notre observateur consacré au règlement du différend gazier entre la Russie et l’Ukraine et l’attitude de l’UE envers ce conflit. Vous pouvez aussi suivre les émissions de la Voix de la Russie sur le site www.ruvr.ru.
Les livraisons de gaz russe à l’Europe du Centre et de l’Ouest ont été reprises le 20 janvier à la frontière russo-ukrainienne à l’issue des pourparlers intenses et difficiles entre les deux pays. Les habitants d’une dizaine de pays au moins peuvent pousser maintenant un soupir de soulagement : il fera chaud chez eux et les entreprises industrielles arrêtées suite au déficit de gaz seront remises en marche. Les autres pays de l’UE consommateurs de gaz russe pourront se rassurer. Peut-on être sûr que le deuxième conflit gazier initié ces dernières années par les autorités ukrainiennes ne se répètera pas ? Après Moscou et Kiev, c’est à Bruxelles de répondre à cette question, écrit notre observateur Alexei Grigoriev. Le problème des livraisons fiables de gaz russe à l’UE provient des motifs politiques plutôt qu’économiques. Si Bruxelles n’avait pas abandonné le fardeau du règlement de la crise sur Moscou et Kiev, la crise surgie en janvier entre la Russie et l’Ukraine aurait pu avoir des conséquences moins sérieuses pour les consommateurs européens de gaz russe. Bruxelles aurait pu, semble-t-il, mettre les accents plus correctement en exigeant des deux pays le règlement du conflit. Or, il ne l’a pas fait. Le président français Nicolas Sarkozy a mentionné le différend gazier russo-ukrainien dans son allocution prononcée le 16 janvier devant les membres du corps diplomatique à Paris. L’extrait de son allocution est emprunté du site officiel de l’Elysée.
Fait révélateur : le président français constate que l’Europe a besoin de livraisons de gaz russe, écrit notre observateur. Il en a été ainsi par le passé et il en sera de même à l’avenir. La Russie détient près de la moitié des réserves mondiales de gaz et est à même de satisfaire ses besoins et d’approvisionner en combustible l’ensemble de l’Europe pendant des siècles. En ce qui concerne l’Europe, il est peu probable qu’elle parvienne à se passer de livraisons de gaz en provenance de Russie. Bruxelles est en quête de sources renouvelables de gaz en contournant la Russie. Cette position est étrange, et c’est le moins que l’on puisse dire. La Russie, n’arrange-t-elle pas l’Europe à cet égard ? Les leaders russes se montrent invariablement disposés à promouvoir une coopération énergétique à long terme avec l’Europe. Or, ils comprennent qu’il faut prendre en considération les intérêts de la Russie, pays fournisseur. Nicolas Sarkozy l’a reconnu ayant indiqué que la Russie devait respecter ses clients et ceux-ci devaient respecter ses intérêts. Un partenariat égal en droits et mutuellement avantageux dans n’importe quel domaine est inconcevable si les parties n’observent pas cette condition. Cela concerne tout particulièrement le partenariat stratégique. L’irrespect de ce principe provoque la méfiance, la partialité dans les rapports entre les parties. C’est ce qui s’est manifesté à nouveau dans le contexte du récent conflit en Europe. Le ministre français de la défense Hervé Morin a dit, en particulier, ces derniers jours en commentant les principes du partenariat entre l’UE et la Russie dans l’émission politique conjointe de RFI et de la chaîne de télévision TV5 : « Il suffit d’examiner l’entourage géographique de la Russie pour comprendre que ce pays est intéressé pour des raisons politiques, diplomatiques et économiques à engager un partenariat stratégique fondé sur la confiance avec l’Europe, notamment avec l’UE », a dit le ministre. « Il est impossible de construire un continent de paix et de sécurité en méprisant l’opinion de la Russie », a ajouté M. Morin. Il l’a dit concernant le partenariat entre l’OTAN et la Russie. Cependant, cela est entièrement vrai en ce qui concerne la coopération énergétique entre l’UE et la Russie.
C’était un volet de notre observateur consacré au règlement du différend gazier entre la Russie et l’Ukraine et l’attitude de l’UE envers ce conflit. Vous pouvez aussi suivre les émissions de la Voix de la Russie sur le site www.ruvr.ru.