"Même en cas de reprise du transit (après la signature par l'Ukraine d'un protocole établissant le cadre de la mission d'observation, dont le texte corresponde au document préparé et signé par la partie russe), nous agirons en fonction des résultats du contrôle, soit si les observateurs découvrent la disparition de gaz ou, tout court, des vols de gaz, le transit diminuera du volume du gaz siphonné", a indiqué le chef de l'Etat lors d'une rencontre de travail dans sa résidence secondaire de Gorki, aux environs de Moscou, avec le vice-premier ministre russe Igor Setchine.
"Et si cela continue, cela pourra entraîner une nouvelle rupture du transit", a poursuivi M.Medvedev.
"Je voudrais que tous les participants au processus le retiennent bien", a souligné le président russe.
Les observateurs auront pour mission de vérifier que le gaz est acheminé sans encombres à travers l'Ukraine, la Russie accusant l'Ukraine de siphonner les livraisons gazières destinées aux européens.