On doit savoir en Europe que le gaz livré par Gazprom à l’Ukraine avait un prix et qu’il était revendu aux consommateurs ukrainiens à un double prix. Le président de la Russie Dmitri Medvedev a fait cette déclaration à l’issue de sa réunion avec le chef de Gazprom Alexei Miller.
Le chef du groupe gazier russe a informé le président Medvedev du manque de progrès aux négociations sur les conditions de livraison de gaz russe en Ukraine. Même si le dialogue ait repris, on a l’impression que la partie ukrainienne n’a pas reçu le mandat pour négocier le niveau des prix et le volume d’importation du combustible pour 2009. A la question de Medvedev si Kiev a fait des propositions quelconques, Miller a répondu que les négociations sont loin d’aboutir à quoi que ce soit. Le chef de Gazprom a souligné que la partie ukrainienne ne manifeste point qu’elle soit prête à signer le contrat.
Le président de la Russie a chargé Gazprom de travailler avec la partie ukrainienne sur le problème du gaz seulement après avoir signé les documents nécessaires. Le président a fait remarquer : « sinon nous n’arrêteront jamais le vol ». Il a souligné aussi que « malheureusement il ne reste point de confiance pour la partie ukrainienne » et il a expliqué :
Le chef du groupe gazier russe a informé le président Medvedev du manque de progrès aux négociations sur les conditions de livraison de gaz russe en Ukraine. Même si le dialogue ait repris, on a l’impression que la partie ukrainienne n’a pas reçu le mandat pour négocier le niveau des prix et le volume d’importation du combustible pour 2009. A la question de Medvedev si Kiev a fait des propositions quelconques, Miller a répondu que les négociations sont loin d’aboutir à quoi que ce soit. Le chef de Gazprom a souligné que la partie ukrainienne ne manifeste point qu’elle soit prête à signer le contrat.
Le président de la Russie a chargé Gazprom de travailler avec la partie ukrainienne sur le problème du gaz seulement après avoir signé les documents nécessaires. Le président a fait remarquer : « sinon nous n’arrêteront jamais le vol ». Il a souligné aussi que « malheureusement il ne reste point de confiance pour la partie ukrainienne » et il a expliqué :
Je tiens à rappeler que l’année dernière, lorsque nous avons livré le gaz aux consommateurs ukrainiens au prix de 179,5 dollars, il a été revendu aux consommateurs ukrainiens au prix de 320 dollars pour mille m3. La marge restait dans les poches des structures qui nous sont inconnues et qui, en toute probabilité, représentent les intérêts des corrompus quelconques, l’argent engrangé serait, en toute probabilité, utilisé à des fins politiques ou pour résoudre des problèmes personnels. C’est très regrettable. Nos collègues européens doivent être au courant de tout cela.
Compte tenu de ce fait et de celui que l’Ukraine a rejeté l’offre d’un prix avantageux offert auparavant par Gazprom, le président a déclaré que la Russie n’accordera dorénavant aucunes préférences et aucuns escomptes sur le prix du gaz.
Le futur modèle financier que tous les Etats doivent former doit reposer sur des régulateurs universels, y compris les prix. Voilà pourquoi je considère que, dans l’avenir, nous ne devons pas utiliser des préférences quelconques ni avantages spéciaux non plus, envers quelques Etats que ce soient. Le prix doit être normal, équilibré, européen, y compris pour l’Ukraine, sans escomptes ni préférences quelconques. Les Ukrainiens doivent payer le même prix que les Européens.
En Europe, le prix du marché pour le gaz russe est aujourd’hui 450 dollars pour mille m3. C’est justement ce prix qui est négocié aujourd’hui par la partie russe aux négociations avec l’Ukraine.
Compte tenu de ce fait et de celui que l’Ukraine a rejeté l’offre d’un prix avantageux offert auparavant par Gazprom, le président a déclaré que la Russie n’accordera dorénavant aucunes préférences et aucuns escomptes sur le prix du gaz.
Le futur modèle financier que tous les Etats doivent former doit reposer sur des régulateurs universels, y compris les prix. Voilà pourquoi je considère que, dans l’avenir, nous ne devons pas utiliser des préférences quelconques ni avantages spéciaux non plus, envers quelques Etats que ce soient. Le prix doit être normal, équilibré, européen, y compris pour l’Ukraine, sans escomptes ni préférences quelconques. Les Ukrainiens doivent payer le même prix que les Européens.
En Europe, le prix du marché pour le gaz russe est aujourd’hui 450 dollars pour mille m3. C’est justement ce prix qui est négocié aujourd’hui par la partie russe aux négociations avec l’Ukraine.
