"Nous ne sommes pas opposés à la présence d'observateurs de Gazprom", selon le représentant de Naftogaz Ukraine.
"Il est primordial de conférer une assise juridique à cette présence (des observateurs) et ils doivent absolument être mandatés par le président lui-même ou bien par le premier ministre russe", a déclaré M.Zemlianski.
Les représentants de la Russie, de l'Ukraine et de l'Union européenne sont parvenus vendredi à un accord sur le monitorage du transit du gaz via le territoire de l'Ukraine
"Un accord sur les détails de la mission chargée du monitorage du transit du gaz est aussi intervenu. A l'heure actuelle, il est impératif que le gaz parvienne à l'UE sans à-coups ni retards ultérieurs", précise le communiqué de presse de l'exécutif de l'UE.
Les participants aux négociations n'ayant pu s'entendre dans la journée de jeudi à Bruxelles, la Commission européenne a contacté jeudi soir et vendredi matin les parties russe et ukrainienne, note le communiqué.
Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso s'est de son côté entretenu avec le président ukrainien Victor Iouchtchenko, alors que le Commissaire européen à l'énergie Andris Pielbags discutait avec les représentants de la partie russe, poursuit le communiqué de presse.
Vendredi, une mission d'observateurs européens chargés d'assurer le monitorage du transit du gaz russe via le territoire ukrainien devrait se rendre à Kiev. Une entente ad hoc a été conclue jeudi entre la Commission européenne et le gouvernement ukrainien.
En vertu du protocole de l'accord, la commission est habilitée à consulter tous les documents existants et à accéder aux sites du système de transport de gaz ukrainien, ainsi qu'aux réserves souterraines de combustible bleu.
Le document stipule que la commission doit être formée de représentants du ministère russe de l'Energie, du ministère ukrainien du Combustible et de l'Energie, de représentants de la Commission européenne, des producteurs de gaz, des clients, des transporteurs et d'experts indépendants.
