"En cas de création d'une commission pluripartite de monitorage du transit du gaz via le territoire de l'Ukraine (en cas de reprise dudit transit), Gazprom offrira la possibilité aux observateurs étrangers d'exercer un monitorage sur les stations de mesurage du gaz situées en Russie, sur la frontière avec l'Ukraine", selon la direction de Gazprom dans un communiqué diffusé vendredi.
La partie russe a d'ores et déjà signé le protocole portant création d'une commission internationale de contrôle du transit du gaz naturel via l'Ukraine. Ce document doit encore être signé par la Commission européenne mais est contesté par la partie ukrainienne. Selon Kiev, la commission de monitorage ne doit inclure que des représentants de l'Ukraine et de la Commission européenne. En vertu du protocole, la commission est habilitée à consulter tous les documents existants et à accéder aux sites du système de transport de gaz ukrainien, ainsi qu'aux réserves souterraines de combustible bleu.
Le document signé par la partie russe stipule que la commission doit être formée de représentants du ministère russe de l'Energie, du ministère ukrainien du Combustible et de l'Energie, de représentants de la Commission européenne, des producteurs de gaz, des clients, des transporteurs et d'experts indépendants.
