"Nous sommes prêts à accueillir tout le monde, si la Russie y donne son accord", a-t-il indiqué à la presse, ajoutant que Kiev contrôlait "toutes les entrées et sorties" de gaz sur le territoire ukrainien.
Interrogé sur la possibilité d'un compromis entre la Russie et l'Ukraine, M. Doubina s'est juste déclaré "soucieux d'empêcher que quelqu'un puisse mourir de froid cet hiver en Europe".
La Russie avait suspendu le 1er janvier ses livraisons de gaz à l'Ukraine, à défaut d'un compromis sur les prix pour 2009 et sur le règlement des arriérés de paiement. Mercredi soir, Moscou s'est déclaré obligé de suspendre ses livraisons de gaz via l'Ukraine, accusant celle-ci d'avoir fermé ses gazoducs. Selon le géant gazier russe Gazprom, Kiev a détourné plus de 86 millions de mètres cubes de gaz russe depuis le début de l'année, accusations démenties en bloc par des responsables ukrainiens.
L'Ukraine avait fermé l'accès de ses stations de pompage aux experts indépendants à partir du 1er janvier. L'administration russe souligne que les livraisons de gaz vers l'Ukraine ne pourront reprendre que sous l'oeil d'observateurs internationaux.