La République Thèque assumant la présidence dans l’UE et la Commission européenne ont qualifié comme « entièrement inacceptable » une réduction considérable des livraisons de gaz par le territoire ukrainien vers plusieurs pays de l’Europe. C’est mentionné dans la déclaration commune divulguée à Bruxelles. Voici le commentaire de Viktor Ienikeev, notre observateur politique.
La position adoptée par les pays de l’UE au sujet du conflit gazier engagé par l’Ukraine peut être qualifiée comme absolument inacceptable, partiale et malhonnête. Les représentants des pays européens sont restés indifférents aux avertissements de la Russie sur des problèmes éventuels. Kiev a rejeté la proposition de Moscou d’acheter le gaz au prix de 250 dollars alors que son prix mondial est 500 dollars pour mille m3. Le président ukrainien Viktor Iouschenko a ordonné à la délégation de son pays de suspendre les négociations avec le groupe gazier russe « Gazprom ».
Habituellement sensibles à ce genre de problèmes, l’Europe et les USA n’ont réagi d’aucune façon au fait que Kiev a publiquement promis de voler le gaz transitant par l’Ukraine en Europe si le conflit avec Moscou n’est pas réglé. Il a tenu sa parole. Comme l’ont attesté les jours qui ont suivi, du 1 au 4 janvier 2009, l’Ukraine a prélevé presque 65,5 millions de m3 de gaz russe sans quelque autorisation que ce soit. En outre, comme en témoigne Gazprom, la partie ukrainienne a fermé 3 des 4 gazoducs acheminant le gaz vers l’Europe. Kiev n’a point réagi aux propositions de Moscou de se remettre à la table des négociations sur le problème du gaz. Le scénario courant ressemble à celui d’il y a 3 ans lorsque les autorités ukrainiennes ont réservé pareille surprise à leur propre peuple, à la Russie et aux pays européens.
La position adoptée par les pays de l’UE au sujet du conflit gazier engagé par l’Ukraine peut être qualifiée comme absolument inacceptable, partiale et malhonnête. Les représentants des pays européens sont restés indifférents aux avertissements de la Russie sur des problèmes éventuels. Kiev a rejeté la proposition de Moscou d’acheter le gaz au prix de 250 dollars alors que son prix mondial est 500 dollars pour mille m3. Le président ukrainien Viktor Iouschenko a ordonné à la délégation de son pays de suspendre les négociations avec le groupe gazier russe « Gazprom ».
Habituellement sensibles à ce genre de problèmes, l’Europe et les USA n’ont réagi d’aucune façon au fait que Kiev a publiquement promis de voler le gaz transitant par l’Ukraine en Europe si le conflit avec Moscou n’est pas réglé. Il a tenu sa parole. Comme l’ont attesté les jours qui ont suivi, du 1 au 4 janvier 2009, l’Ukraine a prélevé presque 65,5 millions de m3 de gaz russe sans quelque autorisation que ce soit. En outre, comme en témoigne Gazprom, la partie ukrainienne a fermé 3 des 4 gazoducs acheminant le gaz vers l’Europe. Kiev n’a point réagi aux propositions de Moscou de se remettre à la table des négociations sur le problème du gaz. Le scénario courant ressemble à celui d’il y a 3 ans lorsque les autorités ukrainiennes ont réservé pareille surprise à leur propre peuple, à la Russie et aux pays européens.
Cependant, contrairement aux pays européens qui n’ont pas tiré de leçon des événements d’antan, le gouvernement de la Russie en a tiré une conclusion. En contrepartie aux agissements provocateurs de l’Ukraine, il a été décidé de réduire les livraisons de gaz transitaire pour la quantité égale à celle qui est volée. L’économie de marché adoptée en Russie a appris aux gens à compter l’argent et à tenir à leur réputation. C’est pourquoi, il ne faut impressionner personne par la liste de pays européens qui reçoivent moins de gaz par la faute de l’Ukraine et non pas de la Russie. On veut dire à leurs leaders : occupez une position honnête, impartiale, envisagez objectivement la situation et ne soyez pas à la merci de l’incompétence des autorités ukrainiennes, de la lutte acharnée pour le pouvoir à Kiev et de l’un état économique pitoyable de ce pays qui risque de tourner en un défaut de payement. Expédiez vos réclamations à Kiev et non pas à Moscou. Toutefois, si l’Europe désire rester à la merci d’une politique intéressée et myope des « autorités oranges » ukrainiennes, personne ne pourra l’en empêcher.
