Lundi l’armée israélienne a commencé une nouvelle étape des opérations au sol dans la bande de Gaza. Elle a pour objectif de nettoyer le territoire des commandos palestiniens et de l’infrastructure de la terreur.
Rappelons que l’opération au sol a commencé à Gaza samedi 3 janvier. Les bombardements aériens pendant une semaine et plusieurs heures de tir d’artillerie ont précédé l’intervention. Le but de l’opération ayant pour code « Plomb durci » est de mettre un terme aux tirs des lance-roquettes palestiniens en direction d’Israël. Selon les sources palestiniennes, la campagne armée menée par Israël depuis 10 jours a emporté la vie aux 534 Palestiniens et a fait au moins 2500 blessés. Comme l’a déclaré John Holmes, ce sont des citoyens palestiniens pacifiques, y compris des femmes et des enfants. Voici le commentaire de Sergeui Vorobiov, orientaliste et arabiste, qui a accordé à notre correspondant une interview exclusive .
Ce qui se passe à Gaza est tant la tragédie des Palestiniens arabes que des Juifs. Mais le problème n’est pas là. Il est à savoir si les actions sont adéquates. Quand on apprend que la partie palestinienne compte plus de 500 tués et plusieurs milliers de blessés et que la partie israélienne n’en compte que quelques uns, peut-on dire qu’elles sont adéquates? Que l’armée israélienne combatte les militaires, les hommes, et non pas les femmes et les enfants! Je considère que par son approche brutale de la situation, Israël se laisse entrainer lui-même dans l’impasse. Tous vont le considérer comme un ennemi et non pas un partenaire aux négociations. Il est indispensable qu’Israël mette un terme aux opérations militaires parce que c’est le chemin vers l’impasse. Et deuxièmement, les Palestiniens doivent se mettre d’accord entre eux-mêmes. C’est la seule façon de résorber la situation. Aucun médiateur n’est en mesure d’apporter la paix dans la région. Ce sont seulement les Palestiniens unifiés et les représentants sensés de l’establishment israélien qui en sont capables.
Rappelons que l’opération au sol a commencé à Gaza samedi 3 janvier. Les bombardements aériens pendant une semaine et plusieurs heures de tir d’artillerie ont précédé l’intervention. Le but de l’opération ayant pour code « Plomb durci » est de mettre un terme aux tirs des lance-roquettes palestiniens en direction d’Israël. Selon les sources palestiniennes, la campagne armée menée par Israël depuis 10 jours a emporté la vie aux 534 Palestiniens et a fait au moins 2500 blessés. Comme l’a déclaré John Holmes, ce sont des citoyens palestiniens pacifiques, y compris des femmes et des enfants. Voici le commentaire de Sergeui Vorobiov, orientaliste et arabiste, qui a accordé à notre correspondant une interview exclusive .
Ce qui se passe à Gaza est tant la tragédie des Palestiniens arabes que des Juifs. Mais le problème n’est pas là. Il est à savoir si les actions sont adéquates. Quand on apprend que la partie palestinienne compte plus de 500 tués et plusieurs milliers de blessés et que la partie israélienne n’en compte que quelques uns, peut-on dire qu’elles sont adéquates? Que l’armée israélienne combatte les militaires, les hommes, et non pas les femmes et les enfants! Je considère que par son approche brutale de la situation, Israël se laisse entrainer lui-même dans l’impasse. Tous vont le considérer comme un ennemi et non pas un partenaire aux négociations. Il est indispensable qu’Israël mette un terme aux opérations militaires parce que c’est le chemin vers l’impasse. Et deuxièmement, les Palestiniens doivent se mettre d’accord entre eux-mêmes. C’est la seule façon de résorber la situation. Aucun médiateur n’est en mesure d’apporter la paix dans la région. Ce sont seulement les Palestiniens unifiés et les représentants sensés de l’establishment israélien qui en sont capables.
Cependant, la communauté internationale continue à déployer ses efforts pour mettre fin au conflit. Politiciens et diplomates européens visitent régulièrement la région dans le but d’inciter les belligérants à un dialogue et d’arrêter l’effusion de sang. Moscou maintient un contact permanent avec les participants au conflit. Le président de la Russie Dmitri Medvedev a discuté lundi par téléphone avec Mahmoud Abbas, chef de l’autorité palestinienne, de la grave situation humanitaire dans la bande de Gaza. Les deux parties ont souligné l’importance d’un cessez-le-feu immédiat.
La situation dans la zone du conflit israélo-palestinien occupera la première place à l’ordre du jour du Conseil de Sécurité de l’ONU qui se réunira aujourd’hui à New York. Ses membres doivent se pencher à nouveau sur le projet de résolution proposé par un groupe de pays arabes. Dans ce document, les belligérants sont invités à mettre immédiatement un terme à la violence au Proche-Orient, à réserver un couloir pour l’aide humanitaire et à permettre aux observateurs internationaux de travailler dans la région.
La situation dans la zone du conflit israélo-palestinien occupera la première place à l’ordre du jour du Conseil de Sécurité de l’ONU qui se réunira aujourd’hui à New York. Ses membres doivent se pencher à nouveau sur le projet de résolution proposé par un groupe de pays arabes. Dans ce document, les belligérants sont invités à mettre immédiatement un terme à la violence au Proche-Orient, à réserver un couloir pour l’aide humanitaire et à permettre aux observateurs internationaux de travailler dans la région.
