"Je suis persuadé que les questions liées au gaz doivent être entièrement transparentes. Et nous devons, de toute évidence, trouver un compromis avec la Russie s'agissant de l'utilisation du système de transport de gaz et de la possibilité pour l'Ukraine d'exploiter des gisements de gaz en Russie. Nous devons quitter ces positions de polard qui n'aboutissent à rien et chercher de nouvelles réponses qui permettent à l'Ukraine et à la Russie d'être gagnantes sur toutes les questions. Nous devons aujourd'hui faire preuve d'égoïsme économique, comme jamais ça n'a été le cas", a-t-il déclaré samedi lors d'un point de presse sur le bilan de l'activité du parlement cette année.
A ce sujet, M. Litvine, qui décollera dimanche pour une visite de travail à Moscou, a indiqué qu'il avait essayé d'obtenir des renseignements sur la situation dans le domaine du gaz auprès des structures compétentes, sans pour autant y parvenir.
"Je n'ai absolument pas pu obtenir d'informations sur ce qui se passe dans la sphère gazière", a-t-il fait savoir.
Actuellement, Gazprom n'a perçu qu'un milliard de dollars sur les 2,4 dus par la partie ukrainienne, pour le gaz livré en septembre-octobre-novembre (la dette atteint 3,2 milliards de dollars si on ajoute le mois de décembre).
Gazprom a déclaré plus tôt que le non remboursement de la dette empêchait la reprise des négociations sur les nouveaux contrats de livraison à l'Ukraine à partir du 1er janvier 2009, ce qui pourrait conduire le géant gazier russe à fermer le robinet de gaz dès le début de l'année.
