"La crise pourrait atteindre son pic au 2e trimestre 2009, et à la fin de ce trimestre les premiers signes de reprise "minimums" devraient se manifester dans l'économie américaine et globale", a-t-il noté.
"Le plus désagréable, c'est que cette situation pourrait durer quelques années, se transformant de récession de courte durée en dépression", a poursuivi M. Dvorkovitch, notant que cet avis est partagé par une minorité d'experts.
"Nous estimons que cela n'aura tout de même pas lieu", a poursuivi le conseiller du président, estimant que la vitesse à laquelle la situation a empiré s'expliquait par les nouvelles technologies et la mondialisation.
"La situation devra s'améliorer tout aussi rapidement, avec l'apurement des balances des banques", a ajouté M. Dvorkovitch.
Le scénario médian - le plus réaliste selon lui - consiste dans le fait que les difficultés dureront toute l'année prochaine et que le rétablissement ne commencera qu'en 2010. Une croissance soutenue est attendue dans l'économie moniale en 2011.