Le ministre a rappelé que Kiev avait lancé des négociations avec l'UE sur l'annulation des visas pour les ressortissants ukrainiens. Pour cela, a-t-il poursuivi, il faut remplir certaines conditions, dont la sécurité de la frontière ukrainienne.
"Cela doit être une frontière normale, européenne et protégée. Nous devons donc entreprendre les mesures nous permettant d'avancer au rythme voulu dans nos négociations avec l'UE", a indiqué M. Ogryzko cité par l'agence UNIAN.
Selon le chef de la diplomatie ukrainienne, Kiev attend depuis près de 18 mois la réponse officielle de la Russie concernant le début des travaux de la commission de délimitation.
"La Russie explique cela (absence de réponse) par la nécessité de mener des procédures nationales complexes", a ajouté M. Ogryzko.
Kiev et Moscou ont concerté la ligne médiane dans la mer d'Azov. En décembre 2003, les deux pays ont signé un accord sur la coopération dans l'utilisation de la mer d'Azov et du détroit de Kertch. Toutefois, la question de l'utilisation conjointe des ces plans d'eau n'est toujours pas réglée.
L'Ukraine insiste sur la nécessité de tracer la frontière sur la base de la limite administrative qui existait entre les républiques soviétiques de Russie et d'Ukraine, au sein de l'URSS. Celle-ci est désignée sur les cartes. Moscou avance de con côté que, conformément à la législation soviétique, les eaux internes entre les républiques de l'ex-URSS n'étaient pas délimitées.
