"Les prix du pétrole doivent s'améliorer au second semestre de 2009, et le cap des 75 dollars le baril pourrait être atteint début 2010", a-t-il estimé.
M. al-Badri a expliqué la dégringolade des prix pétroliers, qui se poursuit malgré une forte réduction de la production décidée par le cartel, par la crise économique mondiale, la baisse de la demande, la méfiance des acteurs du marché vis-à-vis de l'OPEP et les grosses provisions accumulées par les pays consommateurs.
Le monde a accumulé des provisions record de pétrole qui couvrent les besoins en hydrocarbures pendant 75 jours, et la réduction de la production décidée par l'OPEP ne donnera des résultats qu'à partir de janvier, a-t-il prédit.
Le prix des contrats à terme février prochain pour Brent Crude Oil a perdu mardi 1,09 dollar, descendant à 40,36 dollars le baril, à la Bourse ICE (InterContinental Exchange Futures) de Londres.