La rencontre a réuni les pays voisins de l'Afghanistan, la Russie, l'Allemagne, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la Chine, l'ONU et l'Union européenne.
Selon les analystes, le refus de M. Mottaki s'expliquerait par les récentes déclarations du président français Nicolas Sarkozy, très critiques à l'égard de son homologue iranien Mahmoud Ahmadinejad. M. Sarkozy a ainsi déclaré le 8 décembre qu'il lui était "impossible de serrer la main à quelqu'un qui a osé dire qu'Israël devait être rayé de la carte".
Les déclarations de Nicolas Sarkozy ont suscité l'ire de Téhéran. L'ambassadeur de France en Iran a été convoqué au ministère iranien des Affaires étrangères qui l'a averti que de tels propos pouvaient avoir une incidence négative sur les relations entre les deux pays. Samedi, M. Mottaki indiquait à la presse que le gouvernement français devrait modifier sa position à l'égard de l'Iran au lieu d'emboîter le pas aux Etats-Unis.