288 candidats, tous membres du mouvement Galkanych ("Renaissance") sont en lice pour les 125 sièges au parlement.
Il s'agit des premières élections législatives organisées après la mort, fin 2006, de Saparmourat Niazov, qui a dirigé d'une main de fer cette ex-république soviétique pendant plus de 20 ans. Elles se déroulent après l'adoption d'une nouvelle Constitution et d'une nouvelle loi électorale par son successeur Gourbangouly Berdymoukhammedov.
Les élections ont également cette particularité qu'elles se dérouleront en présence d'observateurs étrangers représentant la CEI, l'ONU et l'OSCE.
La presse étrangère qualifie le scrutin d'antidémocratique au motif que les médias libres et l'opposition sont absents au Turkménistan.
La spécificité de la législation électorale turkmène est que tous les candidats à la députation doivent nécessairement représenter le mouvement Galkanych qui regroupe le Parti démocratique, l'unique parti politique au Turkménistan, et plusieurs associations sociales officiellement enregistrées.
Selon les analystes, presque tous les 288 candidats sont membres du Parti démocratique et ont des programmes similaires. Ils notent toutefois un grand pas en avant par rapport aux campagnes précédentes puisque deux à trois candidats postulent désormais un siège au parlement et que des observateurs étrangers sont admis à l'observation du scrutin.
