"La perspective de l'élimination de RosUkrEnergo se heurte à certaines résistances, a-t-elle indiqué. Aussi les négociations avec Gazprom se déroulent-elles si difficilement. Les débats sont en cours. Je ne pense pas qu'il y ait d'autres questions non réglées".
Quoi qu'il en soit, la première ministre n'a pas précisé qui - le géant russe Gazprom ou d'autres personnes russes ou ukrainiennes - empêchait l'élimination de l'intermédiaire du marché.
La compagnie intermédiaire Rosukrenergo (détenue à 50% par Gazprom) est en droit, afin de recouvrir la dette, de réduire les livraisons de gaz à l'Ukraine, ce que prévoit justement le contrat actuel de livraison de gaz, signé entre Kiev et Moscou.
Auparavant, il a été convenu que les parties reviendraient aux négociations sur les livraisons directes de gaz russe en 2009 à l'Ukraine, en court-circuitant Rosukrenergo.