"Le "Partenariat oriental" prévoyant une coopération plus étroite avec les pays de l'espace postsoviétique et la coopération avec la Russie ne s'excluent pas, mais nos relations avec la Russie se distinguent de nos rapports avec les pays du "Partenariat oriental", a indiqué M.Franco.
Approuvée récemment par l'Union européenne (UE), la politique de "Partenariat oriental" prévoit d'instaurer une coopération plus étroite dans les domaines économique et politique avec l'Azerbaïdjan, l'Arménie, la Géorgie, la Moldavie et l'Ukraine. Il n'est pas exclu que la Biélorussie soit associée à ce projet sous réserve que Minsk accepte les exigences de l'Union européenne en matière de démocratisation de la société biélorusse. Ce programme, qui ne contient pas de perspective d'adhésion à l'UE, "vise un renforcement significatif du niveau de coopération politique, l'intégration au sein de l'économie européenne, le renforcement de la sécurité énergétique, et l'augmentation de l'aide financière".
Quoi qu'il en soit, la Commission européenne souligne que le projet de "Partenariat oriental" de l'UE "n'est pas dirigé contre la Russie et n'entre pas en contradiction avec les intérêts russes".
"Nous appliquons cette ligne ("Partenariat oriental") dans le cadre de la politique de voisinage. La Russie a décidé de ne pas y participer. Aussi coopérerons-nous avec l'Azerbaïdjan, l'Arménie, la Géorgie, la Moldavie et l'Ukraine sans la Russie, mais cela ne signifie pas que nous excluons la Russie de cette coopération", a indiqué le diplomate européen.