Le gouvernement pakistanais s'est réuni lundi pour discuter des conséquences des attentats de Bombay, notamment du regain de tension avec l'Inde, qui ne cesse de répéter que les "terroristes" de Bombay venaient tous du Pakistan.
Après les attentats perpétrés à Mumbai par un groupe de terroristes qui, selon la version des enquêteurs indiens, étaient tous Pakistanais et étaient arrivés en Inde par mer depuis Karachi, le Pakistan a été l'objet d'une forte pression internationale.
L'Inde exige, depuis le lendemain des attaques, qu'Islamabad coupe court aux agissements des éléments anti-indiens sur son territoire et lui livre une vingtaine de suspects. Islamabad s'engage à coopérer pleinement à l'enquête de New Delhi, mais refuse de livrer les terroristes, réclamant des preuves.
Le Pakistan a arrêté dimanche seize personnes liées au Lashkar-e-Taïba (LeT - qui signifie "l'Armée des Pieux"), groupe islamiste accusé par l'Inde d'avoir perpétré les attaques de Bombay, dont l'un de ses chefs militaires, accusé d'être l'un des planificateurs des attentats - Zaki-ur-Rehman Lakhvi.
Ce dernier aurait été décrit par le seul assaillant qui a survécu aux attentats de Bombay comme l'un des planificateurs de ces attaques dans lesquelles 172 personnes, dont 9 assaillants, ont été tuées.
