"L'adhésion de la Russie à l'OPEP serait illogique et inefficace du point de vue économique", a-t-il affirmé.
Le 2 décembre dernier, le président de l'OPEP, Chakib Khelil, avait invité la Russie, la Norvège et le Mexique à intégrer cette organisation. Selon M. Khelil, ces pays doivent "témoigner leur solidarité" envers le cartel soit en y adhérant, soit en réduisant, après lui, la production d'or noir pour arrêter la chute des prix sur le marché pétrolier mondial.
Selon le vice-président de TNK-BP, la Russie ne pourrait pas s'associer aux démarches de l'OPEP visant à diminuer la production de pétrole, sans avoir considérablement réformé son secteur pétrolier national. M. Kollek estime en outre que l'OPEP n'est pas en mesure d'influer efficacement sur les prix du pétrole.
"L'OPEP n'a pas fait ses preuves en tant qu'organisation susceptible d'influer réellement sur les prix", a-t-il dit. D'après lui, même si le cartel décide de réduire considérablement la production, cela n'aura pas d'effet sensible sur le marché pétrolier.
"A l'heure actuelle, le prix du pétrole résulte plutôt d'émotions que de la logique économique", constate-t-il.
Dans le même temps, M. Kollek considère que la Russie doit entretenir des contacts permanents avec l'OPEP.
