Le document a été diffusé à l'occasion de la signature à Oslo du traité international interdisant les bombes à fragmentation.
"Nous partons du fait que les bombes à fragmentation constituent une arme légale, non interdite par le droit humanitaire international et présentant une importance considérable pour la défense nationale de la Russie. Nous ne pouvons pas y renoncer", lit-on dans le communiqué du MID.
Dans le même temps, Moscou reconnaît les effets négatifs de l'utilisation de cette arme lors des conflits militaires survenus ces dernières années, a souligné le ministère russe des Affaires étrangères.
"Mus par le désir de régler ce problème, nous participons aux négociations engagées à Genève dans le cadre de la Convention sur les armes inhumaines. Nous considérons cette Convention comme un format adéquat pour les discussions sur les bombes à fragmentation [...] et serons prêts, en cas d'ententes aux négociations de Genève, à assumer des engagements appropriés", affirme le MID russe.