"Le problème du mode de vérifications des échantillons reste à discuter", a-t-il indiqué à l'issue des négociations avec son homologue américain Christopher Hill à Singapour, notant que les deux parties sont actuellement au courant de leurs inquiétudes réciproques.
M. Hill a, pour sa part, déclaré aux journalistes que les prochaines négociations à Six à Pékin, prévues pour le 8 décembre, seraient "difficiles, comme d'habitude".
Les consultations à Six visent à rapprocher Pyongyang et Washington au nom de la non-prolifération des armes nucléaires dans le monde. Récemment, la Corée du Nord et les Etats-Unis ont convenu des méthodes de vérification des données reçues de Pyongyang, et Washington a pris la décision de radier la Corée du Nord de la liste noire des Etats soutenant le terrorisme, donnant le coup d'envoi à la levée des sanctions économiques unilatérales américaines à l'encontre de la Corée du Nord. Ainsi, Washington a retiré le 11 octobre dernier la Corée du Nord de sa liste noire des Etats soutenant le terrorisme suite à un accord de vérification du programme nucléaire nord-coréen. En échange, le régime communiste de Kim Jong-il s'est engagé à poursuivre le démantèlement de ses installations nucléaires et à accepter le retour des inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) qui avaient été expulsés. Néanmoins, par la suite, la Corée du Nord a ralenti le processus de démantèlement, contestant les termes de l'accord sur les vérifications et protestant contre le retard dans la livraison de l'aide énergétique promise.
Finalement, il a été convenu que les représentants des Six et de l'AIEA seraient chargés d'effectuer les vérifications, dont les procédures et modalités devraient être définies au cours de la prochaine réunion proposée par Pékin.
