Composée de représentant du département des opérations de maintien de la paix et du département des affaires politiques de l'ONU, la délégation est arrivée jeudi en Abkhazie pour une visite de deux jours. Cette visite tient à l'expiration, en février prochain, du mandat de la Mission des Nations unies en Géorgie (MONUG) et à la nécessité de préparer un rapport sur la situation dans la zone du conflit abkhazo-géorgien pour la prochaine réunion du Conseil de sécurité de l'ONU.
Au cours de l'entretien avec les membres de la délégation, M. Achouba a de nouveau proposé de modifier le nom de la mission (en supprimant le mot "Géorgie" dans sa dénomination) et de réduire le nombre d'observateurs militaires.
Les représentants de l'ONU ont porté un vif intérêt à la situation dans la vallée de Kodori, situation qui constitue selon eux un "problème".
"Je leur ai dit que le problème de Kodori n'existait plus, car les autorités abkhazes l'avaient déjà résolu", a souligné M. Achouba.
Les membres de la délégation ont également évoqué le retour des réfugiés géorgiens. Le président du parlement abkhaz leur a fait remarquer que cette question devait être traitée dans un sens plus large, car parmi les personnes ayant quitté leurs foyers durant la guerre abkhazo-géorgienne de 1992-1993 il n'y avait pas seulement des Géorgiens, mais aussi des Russes, des Grecs et des Arméniens.
Prié de dire "ce que l'accord avec la Russie donne à l'Abkhazie", M. Achouba a estimé que seule Moscou protégeait son pays contre les nouvelles provocations géorgiennes.
