"Nous devons renforcer notre représentation dans votre pays pour faire progresser le processus (d'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN)", a indiqué M.Simmons.
Dans le même temps, il a insisté sur la nécessité de cesser de politiser le Plan d'action pour l'adhésion (MAP) établi par l'Alliance.
"Nous voulons aider l'Ukraine à devenir membre de l'OTAN", a indiqué le représentant de l'Alliance, ajoutant qu'il fallait pour cela balayer les barrières.
Selon M.Simmons, il convient de perfectionner les Statuts de la Commission Ukraine-OTAN afin de transformer cet organe consultatif en structure en charge de questions pratiques concrètes.
Le représentant de l'Alliance a indiqué que le gouvernement ukrainien et les organisations politiques du pays devaient répondre de la préparation du peuple ukrainien à l'adhésion à l'OTAN. "Nous sommes prêts à les aider et cherchons les moyens de multiplier nos centres d'information à travers le pays", a-t-il dit. D'après M.Simmons, les Ukrainiens ne comprennent pas aujourd'hui à quel point l'Alliance a changé depuis l'époque de la "guerre froide".
En avril dernier, lors du sommet de l'Alliance à Bucarest, les leaders otaniens avaient déclaré que l'Ukraine et la Géorgie adhéreraient un jour à l'OTAN sans leur octroyer cependant le Plan d'action en vue de l'adhésion (MAP), qui équivaut au statut de candidat officiel, remettant l'examen de cette question à décembre 2008.
Réunis mardi dernier à Bruxelles, les chefs de diplomatie des 26 pays membres de l'Alliance de l'Atlantique Nord ont décidé d'associer l'Ukraine et la Géorgie à des "plans nationaux annuels", moins contraignants que le MAP.
