Une fête de l’art russe se déroule au Royaume du Maroc pour la première fois dans l’histoire des relations bilatérales. Nous espérons que le peuple marocain, qui fait grand cas de ses traditions et de sa culture, appréciera notre art à sa valeur .
L’histoire riche du Maroc montre comment peuvent fusionner plusieurs cultures pour former une seule. Arabes et Berbères, Français et Espagnols y ont fait leur apport , et l’accent tantôt des uns, tantôt des autres perce dans les coutumes, l’architecture et la musique du Maroc. La musique est omniprésente dans la vie des Marocains, qui adorent les festivals. Citons en quelques uns : le célèbre festival du folklore, le festival de musique populaire, le festival annuel des artisanats, qui dure deux semaines et qui présente la ciselure sur métal, la gravure sur pierre et la sculpture sur bois, ainsi que des objets de céramique de couleur et des articles en cuirs. Il y a même un festival de chameaux. Les Marocains aiment aussi les carnavals.
C’est dans ce pays aux traditions culturelles si riches que sont venus des personnalités russes des arts pour familiariser les Marocains avec leurs chants, danses, expositions et films. Rappelons qu’il s’agit d’une première action culturelle de cette envergure. Notre journaliste Nathalie Kapitonova a demandé au vice-ministre de la culture Andrei Boussyguine de commenter cet événement.
Par cette action culturelle nous répondons aux journées de la culture du Royaume du Maroc qui se sont déroulées l’année dernière dans la ville de Vladimir, dit Andrei Boussyguine. Il s’agit réellement d’un grand événement dans la vie de nos pays. J’ai assisté à la cérémonie de l’ouverture des Journées à Rabat, au théâtre qui porte le nom de Mohammed V. L’ouverture de deux expositions a rassemblé un grand nombre de personnes : la première est du photographe Dmitri Koulikov, qui a présenté de magnifiques photos de spectacles de ballet et des portraits des danseurs. La deuxième, qui s’appelle « Le blanc et le noir » et qui a été organisée par la Maison de l’artisanat, a présenté la technique et les articles du patchwork (un assemblage de morceaux de tissus de tailles, formes et couleurs différentes). L’ouverture des expositions a été suivie d’un concert de gala.
L’histoire riche du Maroc montre comment peuvent fusionner plusieurs cultures pour former une seule. Arabes et Berbères, Français et Espagnols y ont fait leur apport , et l’accent tantôt des uns, tantôt des autres perce dans les coutumes, l’architecture et la musique du Maroc. La musique est omniprésente dans la vie des Marocains, qui adorent les festivals. Citons en quelques uns : le célèbre festival du folklore, le festival de musique populaire, le festival annuel des artisanats, qui dure deux semaines et qui présente la ciselure sur métal, la gravure sur pierre et la sculpture sur bois, ainsi que des objets de céramique de couleur et des articles en cuirs. Il y a même un festival de chameaux. Les Marocains aiment aussi les carnavals.
C’est dans ce pays aux traditions culturelles si riches que sont venus des personnalités russes des arts pour familiariser les Marocains avec leurs chants, danses, expositions et films. Rappelons qu’il s’agit d’une première action culturelle de cette envergure. Notre journaliste Nathalie Kapitonova a demandé au vice-ministre de la culture Andrei Boussyguine de commenter cet événement.
Par cette action culturelle nous répondons aux journées de la culture du Royaume du Maroc qui se sont déroulées l’année dernière dans la ville de Vladimir, dit Andrei Boussyguine. Il s’agit réellement d’un grand événement dans la vie de nos pays. J’ai assisté à la cérémonie de l’ouverture des Journées à Rabat, au théâtre qui porte le nom de Mohammed V. L’ouverture de deux expositions a rassemblé un grand nombre de personnes : la première est du photographe Dmitri Koulikov, qui a présenté de magnifiques photos de spectacles de ballet et des portraits des danseurs. La deuxième, qui s’appelle « Le blanc et le noir » et qui a été organisée par la Maison de l’artisanat, a présenté la technique et les articles du patchwork (un assemblage de morceaux de tissus de tailles, formes et couleurs différentes). L’ouverture des expositions a été suivie d’un concert de gala.
Le jour suivant, les manifestations se sont poursuivies à Marrakech pour permettre au maximum de gens de prendre connaissance de la riche culture russe, compléter et approfondir leur idée de notre pays. De nombreux Marocains en savent déjà quelque chose : la Russie et le Maroc entretiennent depuis longtemps des rapports d’amitié et de coopération, confirmés par notre Président au début des années 2OOO lors de sa visite au Maroc.
Le Maroc compte aujourd’hui près de 15 mille diplômés d’écoles supérieures russes. Nos compatriotes y sont également assez nombreux, beaucoup d’étudiants marocains ayant épousé à l’époque des Russes et créé des familles. Aussi la langue russe est-elle aujourd’hui assez répandue au Maroc. La ministre marocaine de la culture, autrefois danseuse célèbre, qui était assise à côté de moi à la cérémonie de l’ouverture des Journées, poursuit le vice -ministre, suivait avec admiration l’action qui se déroulait sur la scène. Le concert a vraiment été très intéressant, puisqu’il a présenté les arts les plus divers : l’orchestre d’instruments folkloriques de la ville de Vladimir, l’excellente violoniste Nadejda Tokareva, des solistes du théâtre « Hélicon », le jazz contemporain et beaucoup d’autres choses. Les réactions ont été des plus enthousiastes : tout le monde a parlé de la grande fête, dont la Russie a fait don aux Marocains. Au cours de l’entretien, qui s’est tenu après le concert, les interlocuteurs du vice-ministre russe ont souhaité que les Marocains soient plus nombreux à faire des stages dans les écoles des arts russes. Andrei Boussyguine a promis de réfléchir à ce problème.
Les Marocains souhaitent aussi recevoir davantage de collectifs russes, notamment de spectacles de ballet.
Il est certain que le Maroc tourne ses regards non seulement vers l’Europe et les Etats-Unis, mais aussi vers la Russie. Les rapports qui unissaient les deux pays au cours de la période soviétique, ne sont pas oubliés, ni détruits, poursuit Andrei Boussyguine. Nous avons appris avec joie l’existence du Centre de la science et de la culture, que fréquentent un grand nombre d’enfants : ils apprennent le russe, font du ballet et de la danse. Le développement de nos contacts dans la sphère culturelle offre également de belles perspectives, a déclaré le vice ministre russe.
Vous venez d’entendre l’interview accordée à notre correspondante Nathalie Kapitonova par le vice ministre russe de la culture Andreï Boussyguine à l’occasion des Journées de la culture de Russie au Royaume du Maroc.
Nous achevons ce programme par un enregistrement de Marina Andreeva, soliste du théâtre de l’opéra « Hélicon » de Moscou, qui a représenté notre art au Maroc.
Le Maroc compte aujourd’hui près de 15 mille diplômés d’écoles supérieures russes. Nos compatriotes y sont également assez nombreux, beaucoup d’étudiants marocains ayant épousé à l’époque des Russes et créé des familles. Aussi la langue russe est-elle aujourd’hui assez répandue au Maroc. La ministre marocaine de la culture, autrefois danseuse célèbre, qui était assise à côté de moi à la cérémonie de l’ouverture des Journées, poursuit le vice -ministre, suivait avec admiration l’action qui se déroulait sur la scène. Le concert a vraiment été très intéressant, puisqu’il a présenté les arts les plus divers : l’orchestre d’instruments folkloriques de la ville de Vladimir, l’excellente violoniste Nadejda Tokareva, des solistes du théâtre « Hélicon », le jazz contemporain et beaucoup d’autres choses. Les réactions ont été des plus enthousiastes : tout le monde a parlé de la grande fête, dont la Russie a fait don aux Marocains. Au cours de l’entretien, qui s’est tenu après le concert, les interlocuteurs du vice-ministre russe ont souhaité que les Marocains soient plus nombreux à faire des stages dans les écoles des arts russes. Andrei Boussyguine a promis de réfléchir à ce problème.
Les Marocains souhaitent aussi recevoir davantage de collectifs russes, notamment de spectacles de ballet.
Il est certain que le Maroc tourne ses regards non seulement vers l’Europe et les Etats-Unis, mais aussi vers la Russie. Les rapports qui unissaient les deux pays au cours de la période soviétique, ne sont pas oubliés, ni détruits, poursuit Andrei Boussyguine. Nous avons appris avec joie l’existence du Centre de la science et de la culture, que fréquentent un grand nombre d’enfants : ils apprennent le russe, font du ballet et de la danse. Le développement de nos contacts dans la sphère culturelle offre également de belles perspectives, a déclaré le vice ministre russe.
Vous venez d’entendre l’interview accordée à notre correspondante Nathalie Kapitonova par le vice ministre russe de la culture Andreï Boussyguine à l’occasion des Journées de la culture de Russie au Royaume du Maroc.
Nous achevons ce programme par un enregistrement de Marina Andreeva, soliste du théâtre de l’opéra « Hélicon » de Moscou, qui a représenté notre art au Maroc.