"Bien que l'Olympiade soit un événement apolitique, nous estimons que tenir cette manifestation dans un pays dont la morale politique se résume à une agression (contre Tbilissi en août 2008) est inacceptable", lit-on dans la lettre des députés géorgiens.
Vendredi dernier, le vice-premier ministre russe Dmitri Kozak, en charge de la préparation des JO 2014, a déclaré que la question relative à l'exigence de Tbilissi de priver Sotchi de son droit d'accueillir les JO d'hiver en 2014 avait été réglée.
"La question a été soulevée à Istanbul (où s'est réunie l'Assemblée générale du Comité olympique européen, ndlr), et l'on a indiqué à nos amis géorgiens qu'elle ne serait pas examinée", a expliqué le responsable gouvernemental.
La semaine dernière, la Géorgie avait officiellement saisi le Comité international olympique pour lui demander de déplacer les Jeux olympiques d'hiver de 2014 de Sotchi vers une autre ville, expliquant sa position par des "considérations de sécurité".
