Le président polonais Lech Kaczynski est arrivé dimanche en Géorgie pour participer aux cérémonies organisées à l'occasion du 5e anniversaire de la "révolution des roses". Il a entamé son déplacement par la visite d'un camp de réfugiés en compagnie de son homologue géorgien Mikhaïl Saakachvili.
"Il est évident que personne ne prend au sérieux les contes à dormir debout de Saakachvili. Et je pense que cette histoire ne fera que compromettre encore plus sa réputation déjà plus que ternie", a estimé M.Rogozine.
Le secrétaire du président polonais Michal Kaminski, qui faisait partie de la délégation, a été le premier à révéler l'histoire des tirs à la télévision polonaise.
"Quand nous nous sommes approchés des patrouilles russes, quelques tirs ont retenti de leur côté. Il y a eu au moins trois rafales de fusils", a-t-il déclaré. "C'étaient vraisemblablement des tirs russes, mais je ne peux pas dire si les auteurs tiraient en l'air ou dans notre direction", a-t-il ajouté.
Les autorités sud-ossètes et l'état-major des forces russes de maintien de la paix ont démenti toute implication dans les tirs présumés contre le cortège des deux présidents.