Les représentants de ces pays "se sont réunis le 17 novembre dernier à Genève pour décider si le Traité de réduction des armes stratégiques devait être prorogé conformément à son article XVII, paragraphe 2", indique le communiqué du MID, citant le représentant de la Russie au sein de la commission conjointe pour le contrôle et les inspections à l'occasion du traité START-1.
Le ministère russe des Affaires étrangères souligne que la décision de proroger le traité peut être adoptée avant son expiration le 5 décembre 2009.
Signé en 1991 entre Moscou et Washington, le traité START-1 engage chacune des parties à limiter à 6.000 unités le nombre d'ogives nucléaires et à 1.600 celui de vecteurs. Il prévoit des inspections réciproques des sites utilisés pour le stockage et la destruction des armes.
La Russie et les Etats-Unis possèdent 90% de l'arsenal nucléaire mondial.
Moscou souligne qu'à l'expiration du traité START-1, il ne restera plus de mécanismes assurant le contrôle des forces stratégiques.
En 2005, la Russie a invité la partie américaine à conclure un nouvel accord afin de remplacer le traité START-1. Selon Moscou, cet accord doit conserver tous les mécanismes de contrôle existant et consacrer l'engagement des parties à ne pas déployer d'armes stratégiques offensives au-delà de leur territoire national.
La partie américaine propose, pour sa part, de fixer des limites pour les ogives nucléaires déjà installées par les deux parties, mais s'oppose à la limitation du nombre des ogives et des vecteurs stockés.