"Nous espérons que la nouvelle administration américaine adoptera une politique plus constructive. Cela nous aiderait à trouver une solution mutuellement acceptable", a déclaré lundi M. Poutine lors d'une conférence internationale sur le droit humanitaire à Saint-Pétersbourg.
Signé en 1991 entre Moscou et Washington, le traité START-1 engage chacune des parties à limiter à 6.000 unités le nombre d'ogives nucléaires et à 1.600 celui de vecteurs. Le traité expire le 5 décembre 2009. Il prévoit des inspections réciproques des sites utilisés pour le stockage et la destruction des armes.
La Russie et les Etats-Unis possèdent 90% de l'arsenal nucléaire mondial.
Moscou souligne qu'à l'expiration du traité START-1, il ne restera plus de mécanismes assurant le contrôle des forces stratégiques.
En 2005, la Russie a invité la partie américaine à conclure un nouvel accord afin de remplacer le traité START-1. Selon Moscou, cet accord doit conserver tous les mécanismes de contrôle existant et consacrer l'engagement des parties à ne pas déployer d'armes stratégiques offensives au-delà de leur territoire national.
La partie américaine propose, pour sa part, de fixer des limites pour les ogives nucléaires déjà installées par les deux parties, mais s'oppose à la limitation du nombre d'ogives et de vecteurs en stock.