Selon lui, Gazprom ne livrera pas de gaz à l'Ukraine sans contrat et espère que le problème de la dette sera réglé avant la fin de l'année.
Concernant une possible suspension des livraisons de gaz en fin d'année, M. Kouprianov a affirmé qu'il espérait éviter une décision radicale consistant à "fermer le robinet", mais que la situation était actuellement "au point mort".
"Nous avons encore le temps de trouver un accord", a-t-il tempéré.
Selon lui, le montant de la dette (de 2,4 milliards de dollars) comprend le gaz livré en septembre, octobre et courant novembre, ainsi que les indemnités de retard.
"Dès que la dette sera honorée, nous sommes disposés à conclure un accord sur les livraisons de gaz directes", a poursuivi le porte-parole.
Une nouvelle "guerre du gaz" semble se profiler entre la Russie et l'Ukraine, alors que la dette de cette dernière s'accumule sans être officiellement reconnue par le gouvernement ukrainien.
La perspective d'un litige opposant Moscou et Kiev fait redouter des répercussions sur les livraisons en Europe, car 80% du gaz russe transitant vers cette région passe par le territoire ukrainien. En décembre 2005, Gazprom avait décidé l'interruption des livraisons à l'Ukraine, ce qui avait provoqué une brève suspension de l'acheminement du gaz russe vers l'Europe.