"Au terme de la séance de samedi, qui sera consacrée à la crise financière mondiale, plusieurs déclarations devraient être approuvées. On devrait également passer en revue la sécurité alimentaire et énergétique, ainsi que les négociations bloquées du "cycle de Doha" de l'OMC", a-t-il déclaré.
Les discussions des leaders de l'APEC sur la crise financière, dans le sillage du sommet du G20 de Washington du 15 novembre dernier, devraient être particulièrement "intenses".
Les économies de la région Asie-Pacifique étant toutefois plus diverses que celles du G20, le thème de l'intégration économique devrait revêtir une résonnance particulière, a-t-il ajouté.
Les dirigeants de l'APEC doivent également rencontrer samedi les leaders du Conseil consultatif des gens d'affaires (ABAC) de l'APEC.
"Dimanche, les leaders concentreront leur attention sur les questions suivantes: renforcement de l'intégration économique régionale, structuration de la coopération au sein de l'APEC, responsabilité sociale des entreprises, lutte contre le réchauffement climatique, lutte contre le terrorisme", a-t-il indiqué, ajoutant que la Russie émettrait des propositions sérieuses "tant au point de vue théorique que pratique".
"L'ordre du jour devrait être complété par le problème de la piraterie", a-t-il fait remarquer.
Le Forum de Coopération économique pour l'Asie-Pacifique regroupe 19 pays (l'Australie, Brunei, le Canada, le Chili, la Chine, l'Indonésie, le Japon, la Corée du Sud, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, les Philippines, Singapour, la Thaïlande, les Etats-Unis, le Pérou, la Russie et le Vietnam) et deux territoires, Hong Kong et Taïwan, qui produisent plus de 60% du PIB mondial et comptent pour 47% des échanges mondiaux.