"On entend beaucoup de déclarations sur la troisième zone de positionnement, mais cela ne va pas plus loin. Dès qu'elles seront adoptées juridiquement, nous procéderons à leur examen", a-t-il indiqué à RIA Novosti lors d'un point presse à Kaliningrad.
Hier, le chef de la diplomatie polonaise Radoslav Sikorski a indiqué que Varsovie accepterait la présence "quasi permanente" de spécialistes russes sur la base polonaise du bouclier antimissile (ABM), constituée de dix missiles intercepteurs.
Moscou, préoccupé par l'installation de l'ABM à proximité des frontières russes, envisage de déployer des missiles Iskander à Kaliningrad et d'effectuer un brouillage radio du radar. Lors de son message annuel au parlement russe, le président russe Dmitri Medvedev s'est dit "contraint" d'adopter de telles mesures de riposte.