"C'est un premier pas important que d'avoir réussi à réunir toutes les parties en conflit autour d'une table et d'avoir donné du souffle au processus de pourparlers", a indiqué M. Steinmeier.
Et d'espérer que toutes les parties poursuivraient sérieusement ce processus.
Selon le ministre allemand des Affaires étrangères, "seules des discussions directes entre les parties concernées permettront une stabilisation durable de la situation en Géorgie".
Les derniers événements ont montré à quel point la situation dans la région était "fragile", a-t-il dit, aussi toutes les parties doivent-elles apporter leur contribution à la détente.
Le 15 octobre dernier, la première rencontre genevoise sur le Caucase du Sud a été un échec, car la Géorgie a refusé de s'asseoir à la table des négociations avec l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie qu'elle considère toujours comme des parties intégrantes de son territoire. La Russie, qui a reconnu l'indépendance des deux républiques le 26 août dernier, a souligné à maintes reprises que les discussions sur la situation dans la région n'avaient pas de sens en leur absence.
Le deuxième round de discussions qui s'est déroulé au Palais des Nations à Genève au niveau des groupes de travail a associé les représentants de l'ONU, de l'Union européenne, de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, de la Russie, des Etats-Unis, de la Géorgie, de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud.
Le troisième round de discussions sur la situation dans le Caucase du Sud est prévu pour les 17 et 18 décembre.