Le Conseil ne s'est pas montré efficace "en tant qu'organe de consultations politiques" pendant le conflit osséto-géorgien, "nous devons remédier ensemble à cette situation", a indiqué M.Rogozine devant les journalistes.
Il a espéré que lors de la réunion programmée pour les 2 et 3 décembre à Bruxelles, les ministres des Affaires étrangères des 26 pays membres de l'OTAN donneraient leur feu vert à la reprise de la coopération avec la Russie, gelée sur l'initiative de l'Alliance. "Nous attendons un signal positif. La balle est dans le camp de l'OTAN", a ajouté M.Rogozine.
Ces derniers temps, la mission russe auprès de l'OTAN mène des consultations intenses avec les dirigeants de l'Alliance. M.Rogozine a récemment rencontré le secrétaire général adjoint de l'OTAN pour les Affaires politiques Martin Erdmann et le représentant spécial du secrétaire général de l'OTAN pour le Caucase Robert Simmons. La semaine prochaine, il a l'intention de s'entretenir avec les ambassadeurs et représentants militaires de l'OTAN et avec le commandant suprême des forces alliées en Europe, le général américain John Craddock.
Les relations entre la Russie et l'OTAN se sont détériorées au lendemain de l'offensive militaire contre l'Ossétie du Sud lancée dans la nuit du 7 au 8 août par l'armée géorgienne. Pour protéger ses citoyens et ses soldats de la paix, Moscou a infligé une riposte militaire de grande envergure, que l'OTAN a qualifiée d'usage disproportionné de la force, suspendant les travaux du Conseil Russie-OTAN à tous les niveaux.
