"Il n'est pas à exclure que la situation (avec la reprise des travaux du Conseil Russie-OTAN, suspendus par l'Alliance en réponse à l'opération militaire de Moscou visant à contraindre la Géorgie à la paix, après l'attaque de Tbilissi contre l'Ossétie du Sud en août dernier) puisse évoluer très rapidement, de sorte que d'ici la fin de l'année, des consultations puissent reprendre entre les ambassadeurs de la Russie et des pays membres de l'OTAN", a supposé M.Rogozine.
Et d'ajouter que les parties doivent notamment discuter sérieusement des raisons du dysfonctionnement du Conseil Russie-OTAN et des mesures à adopter pour que cette coopération ne se retrouve pas à l'avenir au bord de l'échec.
"Moscou est prêt à avoir cette conversation sérieuse, et la représentation russe auprès de l'Alliance en a reçu la consigne du président et du premier ministre du pays", a poursuivi le diplomate.
Il se peut que les ministres des Affaires étrangères des 26 pays membres de l'Alliance de l'Atlantique Nord, réunis début décembre à Bruxelles, décident de reprendre les travaux du Conseil Russie-OTAN, a indiqué mardi devant les journalistes le porte-parole de l'Alliance, James Appathurai.
"Au sein de l'Alliance, au niveau des ambassadeurs, des discussions sont actuellement en cours sur une éventuelle normalisation des relations avec la Russie dans le cadre du Conseil Russie-OTAN. Il se peut qu'une décision sur cette question soit adoptée lors d'une réunion ministérielle de l'Alliance dans deux semaines", a précisé M. Appathurai.
Pour le moment, rien n'est encore décidé à ce sujet, a-t-il ajouté.
