M. Schenck a fait cette déclaration dans un entretien qui sera publié dans le numéro de décembre de la revue économique EURO.
La Russie (...) représente un domaine évident de "l'application de nos efforts pour aller vers la croissance. En Russie, nous avons une base qui est assez vaste et qui doit fructifier", a indiqué le responsable du groupe allemand.
Selon lui, la mise en valeur de gisements de gaz constitue un autre terrain prometteur dans les activités du groupe.
"En concluant (avec Gazprom) un traité préliminaire sur le gisement Ioujno-Rousskoïe en Sibérie (occidentale), nous avons accompli un pas décisif en ce sens", a poursuivi M. Schenck. "Pourtant, dans ce domaine, il sera difficile de développer régulièrement nos positions car, pour cela, il faut avoir un partenaire". Selon lui, le consortium ne pourra réussir qu'au cas où "un partenaire potentiel ouvrira sa porte" et permettra au groupe allemand "d'acquérir une participation dans ce projet à un prix raisonnable".
Le 2 octobre, Gazprom et E.ON ont signé un accord de participation conjointe à la mise en valeur du gisement. Conformément à cet accord, un échange d'actifs est intervenu.
Il prévoit le transfert à E.ON de 25% moins une action de la société russe Severneftegazprom, ce qui autorise la participation des Allemands à la mise en valeur du gisement.
Gazprom acquiert pour sa part 49% du capital de la société Gerosgaz et abaisse la participation d'E.ON Ruhrgas en son sein de 6,43% à 3,5%.
L'échange d'actifs devrait avoir lieu le 1er janvier 2009 et le marché devrait être finalisé au deuxième semestre de 2009.