"Toutes les forces politiques se rendent nettement compte aujourd'hui que l'adhésion à l'OTAN n'est possible que par un référendum où cette proposition serait soutenue par la majorité des citoyens ukrainiens. Tant qu'il n'en sera pas ainsi, la question de l'adhésion ukrainienne à l'OTAN ne se posera pas", a indiqué le diplomate.
"Nul n'ignore qu'aujourd'hui la majorité des Ukrainiens ne sont pas des partisans actifs de l'adhésion du pays à l'OTAN. Or, il ne s'agit pas pour le moment de l'adhésion proprement dite de l'Ukraine à l'Alliance, mais de son intégration au Plan d'action pour l'adhésion (MAP), établi par l'OTAN, qui peut déboucher, mais peut tout aussi bien ne pas déboucher, sur la mise en oeuvre du plan complet d'intégration euratlantique de l'Ukraine, plan d'adhésion du pays à l'OTAN", a fait remarquer l'ambassadeur.
Lors du sommet de l'Alliance en avril dernier à Bucarest, ses participants ont décidé que la première évaluation du degré de préparation de la Géorgie et de l'Ukraine au statut de pays candidats à l'adhésion à l'OTAN serait donnée par les ministres des Affaires étrangères des 26 pays de l'Alliance en décembre prochain. Quoi qu'il en soit, il a été déclaré à Bucarest que, tôt ou tard, la Géorgie et l'Ukraine deviendraient membres de l'OTAN.
