"Les propositions russes, techniques, financières, économiques, sont de grande qualité et (...) se rapprochent beaucoup des propositions européennes", a déclaré le président français Nicolas Sarkozy dont le pays assure actuellement la présidence tournante de l'Union européenne. Il s'est félicité de "voir qu'il y a une volonté de la Fédération de Russie (de faire en sorte) que du sommet de Washington sortent des décisions fortes".
Le président russe Dmitri Medvedev a proposé, pour sa part, de convoquer - après le sommet de Washington - une autre rencontre sur les mesures à prendre pour juguler la crise mondiale.
"Il est clair que nous ne pourrons pas signer immédiatement de nouveaux accords ni nous entendre tout de suite sur les institutions financières à conserver ou à réformer (...) Mais nous devrons faire un pas très sérieux dans ce sens", a-t-il affirmé.
Parmi les institutions qu'il juge nécessaire de réformer, le chef de l'Etat russe a cité le Fonds monétaire international et la Banque mondiale.
Selon lui, la crise financière mondiale n'amènera pas la Russie à renoncer à la modernisation de son économie.
"La crise ne nous fera pas ralentir la modernisation de l'économie russe, le renouveau technique et technologique de la production", a souligné M. Medvedev, ajoutant que les autorités du pays affecteraient 200 milliards de dollars pour soutenir le "secteur réel".
Il a également fait savoir que les lois nécessaires pour faire de la Russie un nouveau centre financer mondial seraient adoptées d'ici à la fin de l'année.