Cependant, cette tentative se trouve entravée par la dépendance de l'économie russe aux prix du pétrole et par l'inflation (supérieure à 10%), ce qui ne manquera pas d'affaiblir le rouble par rapport au dollar, estiment les experts interrogés par RIA Novosti.
Jeudi dernier, les vice-premiers ministres russe et biélorusse Alexeï Koudrine et Andreï Kobiakov ont signé à Moscou un mémorandum d'entente entre les gouvernements des deux pays sur les mesures à prendre pour renforcer la compétitivité des leurs économies nationales respectives.
"Ce sera notre contribution aux efforts visant à faire du rouble une monnaie de réserve régionale", a affirmé M. Kobiakov.
Les vice-premiers ministres ont également signé un accord prévoyant l'octroi de 2 milliards de dollars de crédit à Minsk.
Après la Biélorussie, la zone rouble sera sans doute étendue à la Moldavie où les chefs de gouvernement des pays membres de la CEI (Communauté des Etats indépendants) se sont réunis vendredi pour discuter de "l'intempérie financière" dans le monde. La Moldavie pourrait être suivie de la Chine et des autres pays BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine).
Jeudi, le président Dmitri Medvedev a déclaré à Nice que les autorités russes oeuvreraient au renforcement du rouble. Il a également souligné que les lois nécessaires pour faire de la Russie un nouveau centre financer mondial seraient adoptées d'ici à la fin de l'année.