"En ce qui nous concerne, nous sommes toujours disposés à améliorer les relations bilatérales", a dit la ministre, tout en faisant remarquer que "depuis déjà trois ans environ, Moscou et Tbilissi n'entretenaient plus de rapports économiques".
Or, a poursuivi Mme Charachidze, il est difficile en attendant de parler de dialogue avec la Russie sur l'amélioration des relations bilatérales.
"Il faut que la Russie retire ses troupes du territoire de la Géorgie, c'est-à-dire des "zones tampons", de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie", a-t-elle indiqué.
S'agissant des fonds solides dont l'octroi avait été promis lors de la conférence des pays donateurs de la Géorgie, la ministre a fait savoir qu'ils seraient dépensés à l'aide humanitaire à la population affectée, lors du conflit osséto-géorgien, à des programmes sociaux, à des projets stratégiques et à une nouvelle infrastructure.
La conférence de Rome a été organisée conjointement par l'Institut italien du commerce extérieur et l'Association des industriels italiens. Dans le cadre de cette manifestation se tiennent des présentations de l'Arménie, de l'Azerbaïdjan et de la Géorgie. Les délégations de ces pays sont conduites par les ministres de l'Economie.
Selon le directeur de l'Institut italien du commerce extérieur, Umberto Vattani, quelque 250 sociétés italiennes, intéressées à investir dans cette région, avaient soumis leurs demandes de participation à la conférence.
Néanmoins, la salle ne pouvant accueillir que quelques centaines de personnes, est restée à moitié vide tout au long de la conférence, de hauts représentants gouvernementaux des pays intéressés ayant annulé leur visite au dernier moment.